Frimousse le chat : le chat ferrovipate !

Situation au 31 décembre 2014.

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Depuis fin juin j'ai pris un peu de retard dans mes travaux. La voie unique ( en bleu sur le plan ) est achevée et fonctionnelle, mais le niveau +10 qui devait être construit n'est pas commencé.

Mon plan original a été modifié. Pour pouvoir obtenir des voies en impasse de 2,30m de long j'ai du inverser la zone industrielle et le triage. D'autre part la zone autorails prévue pour 5 voies en possède 6 dont 4 couvertes par un bâtiment en voie d'achèvement, une en impasse et une d'évitement permettant la manœuvre d'inversion remorque autorail.

Sur la photo : au fond les 6 voies du triage, à droite la zone autorails et devant à gauche un vieux poste d'aiguillage Jouef-Champagnoles restauré et éclairé.

     

 

Le bouclage de la voie unique m'a conduit à compléter mon TCO. Sur sa partie gauche j'ai implanté le synoptique permettant de visualiser la position des aiguilles de la bifurcation nord. Le câblage déjà réalisé est prévu pour la répétition des signaux sur le tableau. Toujours fidèle à l'électromécanique deux poussoirs commandent les trois itinéraires possibles.

  • Poussoir 1 le train quitte la voie unique.
  • Poussoir 2 le train rentre sur la voie unique
  • Commande par ILS après le passage du train les itinéraires précédents sont détruit et la circulation sur la voie double est rétablie.

Un système de relayage commande les signaux en fonctionnement de l'itinéraire appelé. Ces fonctions sont prévues pour intégration dans un bloc système futur. Pour en savoir plus sur le fonctionnement.

Sur le synoptique j'ai aussi ajouté en dessous les commandes des voies d'évitement des trois niveaux sous la montagne. Puisque cachés les moteurs d'aiguilles sont des Peco commandés par poussoirs et alimentés avec une station capacitive fabrication maison.

Sur la droite j'ai installé un interrupteur double allumage classique :

  • Le premier commande tous les transfos du TCO.
  • Le second commande le courant traction soit la DCC.

Au sujet du câblage qui finit par devenir onéreux je vous décris comment je procède au plus simple avec un minimum de budget.

Les voies de mon triage étant posées j'ai eu l'idée de rafistoler un vieux poste d"aiguillage Jouef Champagnoles. Comme certaines pièces étaient perdues, j'ai du construire le vitrage, la toiture et l'intérieur.

Ce bâtiment est éclairé.

En cette fin d'année j'ai fait des essais d'éclairage de matériel roulant.

  • Image du haut la Caravelle Jouef Champagnole éclairée avec des rubans à Led du commerce prévus pour 12V. Alimentation 14V. J'ai intercalé une résistance de 100 et je trouve que la luminosité est un peu forte.
  • Image du bas l'automotrice Z 9500 toujours de chez Jouef Champagnole équipé d'un ruban de ma fabrication avec une résistance en série de 1 000 . Dans ce cas l'éclairage est insuffisant.

Finalement je vais me procurer des résistances variables de 400 que je vais brancher en série pour pouvoir régler l'intensité lumineuse. Affaire à suivre...

 

A l'occasion des fêtes j'ai fait quelques achats.

En premier la CC 14000 de chez Jouef Chine. Bien sur j'ai choisi la version digitale sonorisée. Je suis très satisfait de ce modèle : ralenti impeccable, possibilité de couper les feux rouges lors de la traction d'une rame. Aucun problème sur les appareils de voie et grande force de traction. Les pantographes sont un peu fragiles.

Petit bémol qui n'a rien à voir avec Jouef, si le son des machines vapeurs est attrayant je me demande si cela en vaut la peine de sonoriser des machines électriques ? Excepté le freinage qui est spectaculaire, chez moi le roulement de la rame couvre les autres sons de la machine.

Enfin dessous il n'y a presque pas de place pour caser un aiment pour le ILS. De lui même l'aiment du haut parleur parvient à en actionner certains mais pas tous.

Deuxième achat, sur un cite de brocante trois anciens wagon Jouef. Je vais paraître ringard mais je suis un vieux nostalgique du Jouef français, et ces modèles qui à l'époque valaient moins de 10 Francs (1,52 €) peuvent être facilement améliorés.
Troisième achat dans les mains d'un ami, une des dernières voitures postale produites par Jouef. Elle vient en complément de ma rame corail Lima qui doit avoir a peu prés le même âge. Cela me fait un bel ensemble de 8 voitures dont un fourgon, un bar corail, cette voiture postale, 3 voitures de seconde et deux de première.
Dernier achat : une voiture Bruhat de chez Roco que j'ai déniché chez les exposants de Rail-expo. J'en attends deux autre qu'un ami me vend.
 

Vous l'aurez compris je me suis rendu à Rail-expo dans le but précis d'acheter le fameux Railmaster de chez Hornby-Jouef. Vu le tapage fait dans nos revues spécialisées je m'attendais à voir un beau stand Jouef équipé d'un réseau de démonstration tenu par des commerciaux pressés de vendre. Je suis rentré bredouille. Sauf erreur j'ai reconnu le stand présenté à cette même expo mais à Massy. Ensuite le commercial m'a expliqué qu'il faudrait attendre au moins un an pour que le Railmaster soit capable de gérer des cantons.

Ce qui m'étonne c'est que de retour j'ai lu dans les colonnes de RMF qu'en début d'année cette technologie serait disponible avec la commande vocale, la reconnaissance des convois par codebarre...

Alors où en est vraiment Hornby ?

Indépendamment de Jouef je ne regrette pas ma visite. J'ai quand même traversé un océan pour m'y rendre. J'y ai vu de très beaux réseaux construit par des passionnés bien plus doués que moi. J'y ai glané des idées par ci par là qui me seront utiles comme par exemple une dame venant de Belgique, si j'ai bien compris, qui fabriquait des sapins avec comme matériaux les poils d'un balais et du fil de fer.

Cependant le prix du matériel neuf proposé par les revendeurs me fait halluciner. Notre hobby devient un sport de luxe. Industriels comme artisans ne produisent plus que de petites séries, si bien qu'il est impossible de suivre.

Pour ceux que cela intéressent à la suite de cette expo j'ai soulevé ce problème de prix dans le blog de RMF (pour lire ce blog -rubrique rail expo). Curieusement certains font un parallèle avec le coût des jeux vidéo.

Et en ce début d'année je constate que le sujet des prix et de la relève semble être d'actualité. Pour vous en convaincre je vous conseille de lire l'édito publié début janvier sur le site de l'amateur chevronné qu'est Monsieur André Gay. Et ensuite la réaction à chaud qe je lui ai envoyé.

A froid j'ajoute ceci surtout au sujet de l'avenir de notre hobby et de nos jeunes pour qui je suis pessimiste. Excepté le bourrage de crâne de la télé ils ne savent pas grand chose. Par exemple pourquoi sommes nous en froid avec nos voisins Russes depuis 1945, par ce qu'ils étaient communistes ou pour faire plaisir aux américains ? Pour en revenir au petit train et aux écrans je vous livre la réflexion suivante. J'ai eu mon premier train électrique à l'âge de 6 ans. C'était un Hornby 0, deux wagons de marchandises et une loco BB verte que je faisais tourner en rond sous la table de la salle à manger. Son alimentation était rustique, un fusible sautait dés qu'une Dinki Toys franchissait les voies. Hornby disparaissant, ensuite j'ai eu le "Paris Rome" de Jouef qui lui aussi tournait en rond mais sur la table. Nombreux d'entre nous ont débutés avec un train français voir germanique tournant en rond et chez les plus chanceux le Père Noël déposait dans la cheminée ce merveilleux jeu de construction qu'était le Mécanno. Quoiqu'il en soit ce train tournant en rond complété doucement au fil des Noëls, anniversaires et autre récompenses nous faisait rêver, développait notre esprit imaginatif et créatif. Croyez vous honnêtement qu'écrans, jeux vidéo et monde virtuel fasse rêver un gamin développe son esprit créatif ? Pour ma part non. La plus part de ces jeux qu'achètent nos enfants avec l'argent que nous leur donnons sont des jeux d'action comme on le dit soit guerre et bagarre à l'image des séries télé anglo-américaine...comme l'air du temps.

Aujourd'hui les trains qui tournent en rond ne fonctionnent pas longtemps. Souvent au nom de la sacré sainte sécurité ils fonctionnent avec des piles que les parents boudent à renouveler sans cesse. Les grandes enseignes spécialisées ne suivant pas leur produit (il faut vendre tout de suite pour faire du produit financier) compléter son train qui tourne en rond devient proche du parcours du combattant. Jadis dans toutes les villes de France il y avait au moins un marchand de jouets qui dans ses rayons possédait du Jouef, du Hornby HO voir une peu de Marklin. Je crois que le train miniature s'est coulé tout seul en cherchant à se professionnaliser. Aujourd'hui nous jouons dans des clubs : l'union faisant la force ces clubs se sont retrouvés à la tête d'une trésorerie capable d'absorber la hausse imposée par les constructeurs. Terminé le train qui tourne en rond pour le gamin, liquidé ! Et les industriels friands de ces trésoreries de profiter pour commercialiser des produits peut être encore plus beaux mais sûrement beaucoup trop chers...et l'arrivée de l'Euro a aggravé la chose. La technique de vente consistant à faire des petites séries permet d'augmenter le prix de vente si bien que que de petite série en petite série d'un même produit distribué à chaque fois à un coma prés permet de rentabiliser d'avantage l'outil industriel.

Messieurs les Industriels, pour renouveler votre clientèle vieillissante vous devez attirer les jeunes et pour ce faire vous disposez de deux leviers :

  • Proposez des produits basics qui fonctionnent à bas couts, faciles à compléter via un réseau de distribution dense ou en ligne.
  • La pub dans nos revues est parfaite mais elle touche une clientèle déjà acquise. Faite de la pub tout public comme savent le faire d'autres jouets. Aujourd'hui société de frime, pas de commerce sans pub massive : quand vous achetez votre lessive, vos yaourts ou votre bagnole et fait vous achetez beaucoup de pub et un peu de produit, pub qui inonde votre télé de séries anglo-américaines.

Maintenant comme nous sommes en démocratie, n'hésitez pas à me répondre et a animer ce débat, vous serez publiés dans ce site

janvier 2015.